Dans le cade du cours d’histoire pour les élèves du dispositif U.L.I.S., ceux-ci ont travaillé durant les deuxième et troisième trimestres sur les premières écritures.
Ils ont en effet découvert que dans le Croissant fertile, l’écriture a été inventée vers 3 500 av. J.-C..
C’est donc en Mésopotamie que le premier système d’écriture a été mis au point : ce sont des pictogrammes dont le principe est un dessin représente un objet ou une idée (idéogrammes). Ils ont ensuite lentement évolué en signes cunéiformes. Aux principes des pictogrammes et des idéogrammes, les scribes ont aussi appliqué celui du phonogramme (son).
Les élèves de l’U.L.I.S. ont ainsi écrit sur une tablette d’argile des pictogrammes et leurs évolutions en signes cunéiformes (entre 3 200 et 650 av. J.-C.) :
Plusieurs séances ont été aussi consacrées à l’étude la numération babylonienne (base sexagésimale ou base 60). Les élèves ont compris que le symbole du clou représentait « 1 » et le symbole du chevron représentait « 10 ». En s’inspirant d’une tablette d’argile de Nippur datant du IIe millénaire av. J.-C., ils ont écrit la table de multiplication de 5 :
Dans un deuxième temps, les élèves ont étudié les écritures sacrées d’Égypte inventées vers 3 000 av. J.-C. : les hiéroglyphes.
A travers la Pierre de Rosette déchiffrée par Jean-François CHAMPOLLION, ils ont découvert que cette écriture avait repris les mêmes principes que les signes cunéiformes : pictogrammes, idéogrammes et phonogrammes.
S’en est suivi un atelier d’écriture : les élèves ont écrit leur prénom en utilisant les hiéroglyphes au son unique (ce que certains nomment de façon impropre « alphabet hiéroglyphique »).
Pour terminer, c’est l’alphabet phénicien que les élèves ont étudié. A partir des découvertes faites à Serabit el-Khadim, ils ont compris que les phéniciens ont repris des hiéroglyphes égyptiens pour n’en garder que le premier son faisant ainsi naître le principe de l’alphabet. De l’alphabet phénicien inventé vers 1 200 av. J.-C. sont nés les alphabets grec et latin (le nôtre !). Ainsi notre « A » est une tête de bœuf, notre « N » est un serpent, notre « M » est de l’eau, …
Les élèves ont alors écrit leur prénom en alphabet phénicien et en alphabet grec, ce qui n’a pas été facile car tous les sons de notre langue n’existent pas dans ces alphabets.
Nous félicitons les élèves pour leur sérieux dans les activités menées pour ce projet. Ils ont été très appliqués lors des ateliers.
Mmes BOLLE & DUVIVIER.
