Dans le cade du cours d’histoire pour les élèves du dispositif U.L.I.S., ceux-ci ont travaillé sur l’art pariétal afin de répondre à la question : l’art pariétal est-il un art du langage ?
Pour cela, ils ont étudié les grottes de Lascaux en s’intéressant tout d’abord au bestiaire : sur 1 963 représentations relevées à Lascaux, on compte 915 animaux. Tous n’ont pas été identifiés. Mais on dénombre 364 chevaux, 90 cerfs, 42 aurochs (taureaux sauvages), 39 bisons, des bouquetins et des biches, 7 félins, 1 oiseau, 1 ours, 1 rhinocéros, 1 seul renne. Il y a aussi une « licorne » et un homme.
Puis, ils ont travaillé sur les auteurs des œuvres de Lascaux et ont appris qu’ils étaient des artistes et non des chasseurs.
Enfin, à travers l’étude des diverses interprétations, les élèves de l’U.L.I.S. ont pu conclure que ce sont des scènes figuratives et non narratives qui ont été peintes. En effet, l’une des interprétations le plus souvent avancées est que ce sont des scènes de chasse que les Hommes de la Préhistoire ont voulu raconter. Or, à Lascaux, un seul renne est représenté alors qu’à l’époque de la réalisation des peintures et des gravures, il s’agissait de l’animal le plus chassé (on parle de « l’âge du renne »). Ainsi, il s’agit donc d’un art pour l’art.
Dans une deuxième partie, les élèves se sont mis dans la peau d’un artiste de la Préhistoire en réalisant des scènes inspirées des grottes de Lascaux selon 3 techniques :
- la technique de la gravure :
- la technique de l’aplat de couleur ou estompage :
- la technique de la pulvérisation :
Pour terminer, ces séances sur l’art pariétal, les élèves ont enfin réalisé une scène finale reprenant la technique de la gravure et de l’aplat de couleur (avec quelques interprétations libres !).
En bonus, deux élèves ont réalisé une scène en imitant la technique de l’artiste du XXe s. Andy Warhol :
Bravo à tous les élèves pour leur sérieux et leur application dans ce projet !
Mmes LABAEYE, BOLLE et DUVIVIER.
