Visite de l’exposition « Résistance. Répression. Déportation. Femmes de France au camp de concentration de Ravensbrück, 1942-1945. » aux archives départementales du Nord par les membres de l’atelier « citoyens, citoyennes » (21 mai 2024)

Nous sommes les membres du club » citoyens,citoyennes » et nous allons vous présenter l’exposition visitée aux archives départementales du Nord à Lille le 21 mai 2024 : « Résistance. Répression. Déportation. Femmes de France au camp de concentration de Ravensbrück, 1942-1945. »

Cette exposition retrace la vie de 16 femmes déportées dans le camp de Ravensbrück en Allemagne, de toutes origines, nationalités et religions, pour fait de résistance contre le régime nazi. Nous y avons vu des archives, des photos, des objets de valeur pour les historiens et des lettres de témoignages.

  • La citation de Geneviève De Gaulle illustre très bien les conditions de vie dans les camps de concentration :

« Personne mieux que nous, les déportées, ne sait ce que c’est d’être privé des droits les plus profonds d’un être humain, d’être méprisées, d’être humiliées au point où nous l’avons été »

  • Celle de Marie-Anne B.M.-P. montre également les difficultés auxquelles les femmes ont été confrontées :

« Le plus terrible, c’était d’avoir des femmes de la même famille dans le bloc. Si c’était une mère et une fille, la maman se privait du peu de nourriture pour la donner à sa fille. Elle disait souvent : « J’aurais préféré être toute seule que d’avoir ma fille ici avec moi ! »

  • Mopsa Sterheim a dit :

« Et pourtant, j’ai fait les choses les plus folles, les plus dangereuses, précisément pour les Françaises. Des choses qui auraient facilement pu me coûter la tête. » Elle montre les risques que la résistance peut entraîner.

  • Lise lesèvre nous décrit les horreurs des camps de travail :

« Le travail commençait soit à 6 heures du matin, soit à 18 heures suivant la faction. Douze heures debout, plus les appels du matin et du soir. Nous avions pour fuir cet enfer le « journal du Camp », affiché sur un tableau dans le bloc. Journal plein d’humour malgré tout. »

Les membres de l’atelier « citoyens, citoyennes ».

Aller au contenu principal