Des collégiens de Gambetta emballés par le Noël de Lys aux trésors (article paru le 19 décembre 2016)

Des collégiens de Gambetta emballés par le Noël de Lys aux trésors
(article paru le 19 décembre 2016)

Par la Voix du Nord (lien)

La semaine dernière, les élèves en classe de troisième S.E.G.P.A. du collège Gambetta ont emballé les cadeaux destinés aux bénéficiaires de l’épicerie solidaire de Lys aux trésors. Ces cadeaux seront distribués le 21 décembre lors d’un goûter de Noël à la salle Desmulliez.

Tous les lundis depuis septembre, les élèves de la classe de troisième S.E.G.P.A. du collège Gambetta viennent à l’épicerie solidaire de Lys aux trésors donner un coup de main. Ces ados, encadrés par leur professeur, Djelloul BENOUAHLIMA, participent ainsi à la vie de l’association en accueillant les bénéficiaires, en triant les denrées et en les mettant en rayon.

Lundi, les jeunes se sont consacrés à l’emballage des cadeaux. Ceux-ci seront distribués le 21 décembre à la salle Desmulliez aux bénéficiaires de l’épicerie lors d’un goûter de Noël. Délicats, attentionnés, bienveillants, les jeunes ont fait de leur mieux pour créer l’effet de surprise. « Je suis très heureuse de pouvoir aider des personnes qui en ont besoin », confie Élodie, 16 ans, qui tient à préciser que parler à la presse l’intimide …

Un coup de main précieux

Son voisin, Fabien, 15 ans, n’a pas sa langue dans sa poche et mesure à quel point ce « stage » à l’épicerie solidaire est une chance : « Moi, je suis plus attiré par la mécanique mais si je peux développer mon côté commercial, je suis preneur. »

Pour Malika ADJABI, coordinatrice jeunesse à la ville qui fait le lien chaque lundi entre Lys aux trésors et le collège, ce partenariat rend service à tout le monde. « Nous les sensibilisons à la solidarité, c’est important de nos jours. » Important et fructueux. Ces élèves se sentent valorisés. Ils prennent confiance et permettent parallèlement à 80 familles d’acheter des denrées à petits prix. « Ils découvrent également toute la chaîne de solidarité. Car récemment, nous avons aussi été en contact avec la Banque alimentaire qui fournit, en partie, les produits de l’épicerie », conclut le professeur, Dejlloul BENOUAHLIMA.

Aurélie JOBARD.

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